«Charles de Gaulle ne pensait qu’à la France, Georges Pompidou ne pensait qu’aux Français, Emmanuel Macron ne pense qu’à son image», affirme Franz-Olivier Giesbert

Emmanuel Macron ne pense qu’à lui-même

La scène a secoué la sphère politique. Une phrase a claqué dans un studio. Un journaliste a mis les projecteurs sur un ancien chef d’État, deux présidents historiques, et l’actuel chef de l’État. Cette seule tirade a relancé le débat sur le rôle et les ambitions du pouvoir.

Le coup de ton d’un journaliste

Dimanche 9 novembre, sur le plateau du Grand-Rendez-vous sur CNEWS, Franz-Olivier Giesbert n’a pas mâché ses mots. Le journaliste et écrivain a lâché une pique qui a fait réagir tout le studio. Il a rappelé que Charles de Gaulle avait la France en tête, que Georges Pompidou gardait les Français au cœur de ses décisions. Puis il a ajouté que Emmanuel Macron, lui, ne pense qu’à lui-même. Ce raccourci a provoqué un frisson. Certains auditeurs ont hoché la tête. D’autres ont tiqué. L’heure n’était plus à la nuance. Le ton était acéré.

Nombreux sont ceux qui se sont demandé pourquoi cette sortie maintenant. L’actualité politique ne manquait pourtant pas d’autres sujets. Giesbert a visé un symbole. Il a cherché à mettre en lumière un glissement à ses yeux visible dans le comportement du président. Il a voulu forcer le regard de chacun sur ce qu’il considère comme une dérive.

Une déclaration choc de Franz-Olivier Giesbert

Lancer cette phrase en public, c’est déclencher une onde. Dire que Emmanuel Macron ne pense qu’à lui-même revient à frapper fort. Beaucoup perçoivent la remarque comme un miroir tendu à un pouvoir jugé trop centré sur sa propre image. Ceux qui ont suivi : quelques secondes de silence, puis des réactions vives.

Parmi les fidèles de la démocratie, certains ont ressenti un pincement au cœur. Ils ont évoqué le principe que le président doit servir l’intérêt général. Pour eux, la formule de Giesbert touche juste. Elle pose une question forte : un chef d’État doit-il demeurer humble ? D’autres ont préféré l’analyse froide et factuelle. Ils ont relevé l’usage d’un raccourci médiatique. Ils ont noté que l’histoire ne se mesure pas en seules tirades.

L’expression « Emmanuel Macron ne pense qu’à lui-même » choque parce qu’elle supprime l’ambiguïté. Elle force à choisir. Elle oblige à trancher. Peu de formules stimulent autant un débat sur les valeurs, la posture, la sincérité. Et c’est ce mélange d’audace et de provocation qui polarise.

Emmanuel Macron ne pense qu’à lui-même…

Sur les réseaux sociaux, la phrase circule. Les chaînes d’information reprennent l’accroche. Les discussions éclatent dans les cafés, les forums, les médias. Beaucoup entendent l’accusation et cherchent à la vérifier par les actes. Ils scrutent les décisions, les prises de parole, les reculs, les réussites. Chacun tente de peser le pour et le contre.

Des partisans du président montent au créneau. Ils rappellent ses réformes, ses déclarations publiques, son style énergétique. Ils estiment que la formule de Giesbert est caricaturale au possible. D’autres reprochent au président un goût trop prononcé pour la communication personnelle, l’image médiatique, le contrôle du storytelling. Pour ces critiques, la phrase sonne comme une mise en garde.

On trouve rue par rue des gens qui en discutent. On entend l’écho d’un malaise latent, d’un sentiment de décalage. Une partie de l’opinion publique doute. Elle se demande si la personne au sommet comprend encore ce que « servir » veut dire. Dans ces débats parfois âpres, certains répètent tranquillement : « Emmanuel Macron ne pense qu’à lui-même. »

Réactions et remous

Quelques élus ont levé les sourcils. Des responsables politiques ont murmuré. Dans les médias traditionnels, l’interview fait les gros titres. On débat de l’esprit républicain, de la solennité du mandat, de la gouvernance. Ailleurs, on s’interroge sur le goût pour le clash médiatique. Le débat s’installe à plusieurs niveaux.

Quelques éditorialistes reprennent le mot, en le nuançant. Ils mentionnent les acquis du quinquennat, les mesures économiques, les réponses aux crises. Ils contrastent l’urgence des décisions avec le défaut d’image. Leur argument : juger un président sur sa seule posture médiatique, c’est occulter la réalité des actes. D’autres répondent qu’elles sont indissociables. Ils pensent que le fond et la forme sont liés, surtout dans une époque saturée d’images.

Se mêlent au débat les citoyens ordinaires. Certains expriment une lassitude : trop de blabla, trop de selfies présidentiels, trop de communication. D’autres défendent la nécessité d’expliquer, de convaincre, de rassurer. Ils arguent qu’un président doit savoir se montrer, surtout face à une opinion exigeante et un monde en crise. Le contraste frappe.

Sur les réseaux, l’expression revêt des formes variées. On la tourne en dérision, on l’affiche, on la débat. Elle devient un pavé lancé dans la mare. À chaque utilisation, le débat se relance. Ceux qui veulent un débat de fond demandent nuance. Ceux qui réclament de la clarté applaudissent la phrase.

Ce que cette polémique dit sur la politique actuelle

L’usage d’un mot fort dans le discours public impose un retour sur soi. L’attaque contre l’image du pouvoir force une introspection collective. « Emmanuel Macron ne pense qu’à lui-même » met en lumière un malaise moderne : suspicion envers les puissants, attente d’authenticité, soif de sens. On ne critique plus uniquement les décisions. On s’intéresse à l’être, au style, au regard.

Le débat va au-delà de la personne. Il touche la nature même du pouvoir. Chaque gouvernement sait aujourd’hui qu’il n’agit pas seulement sur des lois, mais sur des perceptions. L’autorité s’évalue dans l’ombre médiatique, dans le regard collectif. Giesbert, en dénonçant ce qu’il perçoit comme une dérive, provoque un réveil. Plusieurs voix distillent une interrogation douce : un président doit-il penser sa fonction comme un destin personnel ? Quel équilibre entre leadership, modestie, représentation ?

Un appel à la vigilance semble monter. Plusieurs électeurs expriment le besoin de voir la différence entre un leader préoccupé par l’intérêt commun et un homme préoccupé par son image. Dans ce contexte, le mot de trop peut peser lourd. L’intervention de Franz-Olivier Giesbert critiquant Macron marque un point de bascule. Elle ravive le débat sur l’éthique politique, sur l’engagement, sur la transparence. On comprend pourquoi certains refusent la caricature. D’autres l’adoptent comme une forme de réveil.

Le pouvoir ne se mesure plus seulement en lois ou en courbes économiques. Il s’évalue maintenant à l’aune de l’authenticité. À l’heure des réseaux, de l’instantané, de l’image globale, un simple mot peut changer le regard. Tant mieux.

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