Taxe foncière 2025 : c’est confirmé, voici la liste des villes ou la taxe va exploser

Taxe foncière

Le montant de la taxe foncière évolue chaque année et reste une source d’inquiétude pour de nombreux ménages. En 2025, plusieurs facteurs expliquent une hausse marquée. D’une part, la revalorisation des bases cadastrales, calculée selon l’inflation, pèse fortement dans le calcul. D’autre part, certaines grandes villes ont choisi d’augmenter leurs taux pour financer des projets locaux ou compenser la baisse des aides de l’État.

L’effet combiné de ces décisions entraîne parfois des hausses à deux chiffres, très différentes d’un territoire à l’autre. Même si les communes avancent des objectifs légitimes — moderniser les infrastructures ou renforcer l’attractivité économique — ce sont les propriétaires qui devront absorber la hausse sur leur prochaine facture.

Quelles villes françaises voient leur taxe foncière s’envoler ?

Les écarts entre villes sont désormais très nets. Les grandes métropoles et les communes touristiques se retrouvent en tête des hausses, ce qui met en difficulté de nombreux foyers. Voici un aperçu concret des villes les plus touchées.

Nîmes bat des records : à quoi doivent s’attendre les habitants ?

À Nîmes, les augmentations s’enchaînent depuis plusieurs années. En 2025, un appartement de 70 m² se voit appliquer une taxe foncière moyenne de 1 805 euros. Ce montant place la ville en tête du classement national. La combinaison d’un taux municipal élevé et de la hausse des bases cadastrales explique cette pression fiscale rarement observée.

Cette situation accroît l’inquiétude des propriétaires, qui redoutent désormais la réception de leur avis d’imposition. En parallèle, une nouvelle taxe d’habitation s’appliquera dès janvier 2026 à certains foyers, selon les critères fixés par le gouvernement.

D’autres grandes villes touchées par des hausses spectaculaires

Nantes, Montpellier, Bordeaux et Angers suivent la même tendance. Dans ces villes, la taxe foncière dépasse souvent 1 700 euros pour un logement de taille standard. Dans certains quartiers, l’augmentation annuelle dépasse même 10 %. Cela reflète à la fois l’inflation et la volonté des municipalités d’investir dans des équipements publics, notamment pour moderniser les transports ou renforcer l’offre scolaire.

L’écart se creuse donc entre les grandes métropoles et les zones rurales, où la progression reste plus modérée. Ce déséquilibre nourrit un sentiment d’injustice chez de nombreux citadins, qui voient leur facture s’alourdir d’année en année. À noter que les retraités peuvent bénéficier d’un abattement dès 65 ans, sous conditions de revenus.

Liste des principales villes concernées

  • Nîmes : environ 1 805 € pour 70 m²

  • Nantes, Montpellier, Bordeaux, Angers : plus de 1 700 € dans la majorité des cas

  • Plusieurs communes littorales et touristiques enregistrent aussi de fortes hausses

  • Certaines villes moyennes restent sous 1 500 €, mais subissent malgré tout des augmentations rapides

Ces montants montrent clairement que le lieu de résidence influence fortement la fiscalité locale.

Comment est calculée la taxe foncière et pourquoi observe-t-on de tels écarts ?

La taxe foncière repose sur deux éléments principaux :

  1. La valeur locative cadastrale du logement

  2. Le taux voté par la commune ou l’intercommunalité

La valeur locative correspond au loyer théorique que le bien pourrait générer. Elle est réévaluée chaque année en fonction de l’inflation. Le taux, quant à lui, dépend des choix budgétaires de chaque mairie.

Cette combinaison explique les différences importantes entre territoires. Les villes très denses ou les zones touristiques appliquent souvent des taux plus élevés pour financer leurs projets locaux, ce qui crée un contraste fort avec les communes rurales.

Exemples d’éléments pris en compte dans le calcul

  • Valeur locative cadastrale, réévaluée chaque année

  • Taux votés par la commune et l’intercommunalité

  • Ajustements en cas de baisse des dotations de l’État

  • Densité urbaine et besoins en équipements publics

  • Projets d’aménagement ou modernisation des infrastructures

Ainsi, deux maisons comparables situées dans deux villes différentes peuvent entraîner des taxes très éloignées.

Paysage urbain versus rural : qui paie le plus ?

Les chiffres montrent que les propriétaires des grandes villes et des zones littorales sont les plus impactés. Les campagnes, quant à elles, restent globalement moins touchées, même si aucune région n’échappe totalement à la hausse générale.

Cette situation pose une question importante : comment les communes peuvent-elles financer leurs besoins tout en limitant les inégalités entre territoires ?

Peut-on limiter ou alléger la taxe foncière ?

Même si la hausse paraît difficile à éviter, plusieurs solutions permettent d’en réduire l’impact. La première consiste à vérifier son avis d’imposition et à contester toute erreur sur la surface, la catégorie du logement ou sa vétusté.

Certaines personnes peuvent aussi bénéficier d’exonérations partielles ou totales, notamment les seniors, les personnes handicapées ou les propriétaires de logements neufs.

Recours et astuces pour réduire la facture

  • Contacter le centre des impôts pour corriger une base cadastrale incorrecte

  • Demander une exonération si les conditions sont remplies

  • Opter pour la mensualisation afin d’éviter une charge trop lourde en une fois

  • Se renseigner auprès de la mairie sur l’évolution prévue des taux

Ces mesures n’effacent pas la hausse, mais elles peuvent apporter un peu d’oxygène à certains ménages.

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