À l’approche du grand show télévisé, le concours Miss France 2026 traverse, pour cette édition, une étape décisive, loin des caméras et du public. Une présélection interne vient d’écarter dix-huit candidates, à seulement trois jours du concours, laissant dans l’ombre un premier verdict qui pèsera sur la soirée. Pour les jeunes femmes concernées, l’élimination reste secrète, même pendant les répétitions.
Les coulisses de Miss France 2026 et la préparation
L’élection doit se tenir ce samedi 6 décembre au Zénith d’Amiens, affirme linternaute.com, avec trente prétendantes venues de tous les concours régionaux. Chacune espère succéder à Angélique Angarni-Filopon, sacrée l’an dernier, et décrocher la couronne nationale, sous les regards conjoints du public et des organisateurs et d’un jury habitué à ce rituel.
Avant la cérémonie, les trente jeunes femmes ont effectué un voyage de préparation en Martinique, conçu comme un stage intensif. Entre défilés en différentes tenues, séances photo encadrées et ateliers, leur prestance, leur endurance et leur capacité à rester souriantes en toutes circonstances ont été observées de près.
Les candidates ont aussi planché sur un quiz de culture générale et passé un oral individuel, destiné à tester leur aisance à l’oral. Leur capacité à vivre en communauté, à s’exprimer avec naturel et à assumer une exposition médiatique prolongée y a été scrutée, comme dans tout concours Miss France.
Un premier tri à Miss France sous un strict secret
La présélection qui vient d’écarter dix-huit candidates repose sur un jury réuni à huis clos, trois jours avant la cérémonie. Placé sous la présidence de Frédéric Gilbert, directeur du concours, ce panel réunit d’anciennes reines de beauté, des responsables artistiques, des partenaires historiques et des représentants de la ville organisatrice.
Parmi eux figurent notamment Marine Lorphelin et Eve Gilles, anciennes gagnantes, Stéphane Jarny, directeur artistique, ainsi que Fabien Provost, fils du coiffeur Franck Provost. Un cadre de la chaîne, un représentant d’Amiens et deux membres de la société organisatrice complètent le dispositif, après une courte vidéo et un premier défilé.
Chaque candidate se présente ensuite dans l’ordre alphabétique pour un entretien d’environ cinq minutes, sans question piège mais avec un vrai test de spontanéité. Les jurés votent ensuite à bulletin secret pour retenir quatorze demi-finalistes et deux réservistes, fixant ainsi la liste des dix-huit recalées du concours Miss France.
Un concours bousculé par les révélations et la sécurité
Cette présélection s’inscrit dans un contexte plus délicat pour l’institution. Un livre d’Hubert Guérin consacré aux coulisses du concours l’a ébranlée en septembre. Une soixantaine d’anciennes miss régionales y témoignent anonymement de violences sexuelles, de harcèlement et d’épisodes dépressifs. Leur participation a provoqué ces traumatismes.
La société organisatrice a réagi en soulignant la féminisation de ses équipes régionales. Elle condamne fermement toute forme de violence ou d’abus. Puis elle affirme vouloir accompagner les victimes si les faits se confirment. Elle insiste sur un concours qui doit célébrer les participantes dans le respect et la dignité.
En parallèle, un protocole de sécurité renforcé encadre désormais les candidates. Cela couvre du voyage de préparation à la soirée télévisée. Un agent accompagne chaque miss et doit intervenir au moindre geste déplacé. Nous interdisons les contacts physiques. Les séances photos de Miss France se déroulent à distance derrière un cordon.
Une attente pleine de tension avant la révélation finale
Lors de la soirée télévisée, seuls Frédéric Gilbert et Maître Simonin connaîtront la liste des douze demi-finalistes. Les dix-huit autres apprendront leur élimination en direct avec les téléspectateurs. Pour celle qui sera sacrée Miss France 2026, cette couronne marquera l’aboutissement d’un mois de sélection et de contrôle accrus. Derrière les paillettes, le concours rappelle aussi ses enjeux symboliques et médiatiques.






